« La gauche genevoise se déchire sur la laïcité » titrait un journal,
Allons-nous vers une nouvelle guerre des religions, c’est à dire entre les diverses formes de convictions, de l’anti-cléricalisme fondamentaliste à la tolérance bienveillante, pourvu que cela ne fasse pas de vagues ?
Il y a des pays où on affirme des convictions « religieuses » en interdisant la musique, en imposant un « dress code » pour les femmes, et on s’en offusque en « 0ccident » au nom des droits humains. Par contre souvent les mêmes, au nom de leur foi laïque, imposent le silence sur le christianisme en particulier, mais pratiquent le yoga pour se détendre avant d’affronter la commission sur la laïcité qui déraille, selon leurs convictions.
La religion n’a pas sa place dans l’espace public, et il ne faut pas en parler pas à l’école.
Les enfants genevois savent tout sur l’Olympe, ses dieux et leurs galipettes, mais il ne faut pas leur expliquer pourquoi il y a des vacances à Pâques ou pourquoi le jeudi de l’Ascension et le lundi de Pentecôte sont fériés : Le lapin de pâques a bon dos ,40 et 50 jours après Nanabozo ?
Je sais que les religions ont été des facteurs de divisions, mais aussi de cohésion. Elles font partie de la culture, et si nous en « croyons » quelques scientifiques, la spiritualité est inhérente à l’humanité, et même peut être aussi aux éléphants qui ont une forme de cérémonie funèbre autour des cadavres de leurs congénères.
Vous êtes pour la séparation de l’église et de l’état, je suis aussi pour la séparation du sport et de l’état, quand le sport devient une religion qui, comme les sectes, abusent de la santé des enfants, de la crédulité des amateurs, en en faisant un business ravageur pour la santé des pratiquants les plus « rentables ».
Les « services à la communauté » sont utiles et accompagnent tout le monde, quelle que soit l’inspiration qui les motive : Que la société le reconnaisse et éventuellement les rémunère n’est que normal, si personne d’autre ne le fait aussi bien et qu’elle ne le fait pas mieux.
Si l’Etat m’oblige à ignorer « le fait religieux », alors je risque de tomber dans le piège de « ceux qui savent comment faire mon salut » pour leurs plus grand profit, c’est du reste à la mode, pardon « trendy » c’est plus cool.