Pourquoi raconter les récits de la Résurrection ?

Jésus entre la crucifixion et Pentecôte

Propositions de réflexions autour de l’expérience humaine des lecteurs et auditeurs du 21e siècle.

Pour l’équipe théologique de préparation du Camp Biblique Oecuménique de Vaumarcus 2020

Si nous pouvons comprendre le sentiment des amis de Jésus de Nazareth après sa mort, lorsqu’ils se retrouvent dans le projet commun d’annonce du « Royaume de Dieu ». Il s’agit bien d’une incitation à changer le mode de perception des Dix Paroles pour les faire passer des « commandements à ne pas transgresser », à un encouragement à aimer Dieu, et donc son prochain, avec imagination, pour se libérer des culpabilités et des infirmités mortifères. (Voir mon article Jésus, après la mise au tombeau.)

Je rappellerai à cette occasion la phrase de Marshall McLuhan1 « Le medium est le message » ce qui se démontre à l’évidence dans notre pratique de la Bible comme vecteur de la « Bonne Nouvelle ». Mais là il faut bien distinguer le texte (medium) de son support (Le livre papier ou électronique) . Le texte est vecteur du « message » : il comporte aussi bien les paraboles, les récits apologétiques2, les souvenirs, et les interprétations des sentiments éprouvés par les rédacteurs. Le texte ne peut dans ce cas pas être LE message, puisque, les prédicateurs de toutes les époques l’ont bien exprimé, le message peut aussi bien devenir pertinent à travers d’autres citations, textes, anecdotes et récits biographiques. Il ne faut pas oublier non plus qu’au début de la diffusion des récits que nous trouvons dans les évangiles et le livre des actes, il n’y avait pas de support écrit, mais une transmission orale.

Il n’en reste pas moins, ou plus, que la présence de ces récits dans le second testament doit répondre à une nécessité que je voudrai essayer de recadrer dans le contexte de l’époque et des pratiques de communication que nous connaissons aujourd’hui

Les auteurs du Livre des Actes, des épîtres, mais de tout le Second Testament en fait, sont confrontés à la nécessité de « faire passer » le message de manière plus « contrôlée » pour évter les dérives. Ils sont dans une situation culturelle où toutes sortes d’histoires, de légendes, de mythologies traversent le monde gréco-romain et oriental. Les philosophes proposent des conception du monde et des relations humaines qui visent à organiser la société en fonction des nécessités politiques et sociales dont ils sont proches : Une organisation pyramidale dont l’empereur, voir Dieu, est au sommet, ou horizontale dont le « peuple » est souverain, si tous les citoyens sont égaux (plus ou moins) et rassemblés dans un consensus délibératif.3

Comme le Live des Actes nous le présente4 dans le cas de Paul : dire que « Jésus est ressuscité » n’entre pas dans les catégories intellectuelles des philosophes d’Athènes.

Mais les philosophes ne sont pas les « clients » privilégiés des disciples de Jésus de Nazareth, ceux qui sont visés sont ceux qui souffrent de leur situation présente, ou qui sont responsables de la vie de leurs contemporains, et accessoirement de leur propre vie.

  1. La validation du « porteur de la bonne Nouvelle »

Le premier testament nous a abondamment expliqué que les Juges, les Prophètes, les Rois ont été adoubés5 par une autorité précédente sur l’injonction de la divinité, ou de l’oracle, ou de la nécessité de la situation6

Les récits des « Aventures de Jésus de Nazareth » sont largement répandus dans le judéo-christianisme qui se constitue dès le rétablissement des relations entre les témoins de la vie de Jésus, après le choc de sa mort peu glorieuse aux yeux du monde.

Nous sommes aussi à une époque ou fleurit ce que nous appellerions aujourd’hui le « story telling » : « conter des histoires » car les personnes capables de lire sont rares, et les écrits le sont encore plus. La transmission des faits et gestes de Jésus et de ses amis se fait essentiellement oralement, et ce sera le cas jusqu’à l’invention de l’imprimerie, sauf pour les érudits qui ont accès aux bibliothèques, essentiellement dans les monastères. Donc c’est le « discours qiu est le message » pour reprendre l’idée de McLuhan.

Jésus qui se présentait comme un « fils de l’homme » soit un humain ordinaire, va recevoir le titre de « Fils de l’Homme » comme attribut divin. Le récit de son baptême va être souligné par une parole céleste : « Celui-ci est mon Fils, écoutez-le »7 et la « confession de Pierre »8 qui sera le « premier Pape » (?) le précisera quand Jésus lui dira que c’est sur cette « pierre » qu’il bâtira son église9.

D’où sortait-t-il, celui qui avait grandi à Nazareth, fils de Marie et de Joseph le charpentier ? Contesté se son vivant, mais né d’un miracle conceptuel, facilement compréhensible par les auditeurs du récit de sa naissance. Comme tous les êtres divins connus, il est nés de la conjugalité de (d’un) Dieu avec une vierge très humaine, qui devient « sainte » par l’action du Saint-Esprit : une évidence incontrôlable 40 ou 50 ans plus tard.

Ce qui est vraisemblable, dans l’éducation et l’évolution d’un jeune juif sera naturellement aussi le parcours de Jésus de Nazareth reconstitué lorsqu’il est devenu un « people » à l’époque. J’utilise intentionnellement ce terme car il traduit précisément la nécessité pour une personne connue pour son franc parler et son discours disruptif, d’avoir quelque chose de commun, ou en tout cas de compréhensible par ses auditeurs.

Qu’avons nous besoin de savoir quelle fut l’enfance de Roger Federer ou de Martina Navratilova pour admirer ou critiquer leurs manières de jouer ou de renvoyer la balle ?

Pourtant, ils se font aimer et admirer quand on en sait un peu plus sur leurs parents, l’école qu’ils ont fréquentée, et leurs premiers coachs qui ont fait d’eux ce qu’ils sont devenus. La curiosité des auditeurs est une constante « historique » !

Eugène Drewermann  a publié en 1992 un ouvrage important sur la nativité de Jésus qui est la meilleure introduction à sa méthode pour interpréter, avec la « psychologie des profondeurs », les grands textes et problèmes religieux. Pour accéder de façon neuve à la naissance et à l’enfance de Jésus racontées dans l’évangile de Luc, il les relie à l’héritage des mythes égyptiens et grecs qui racontent la naissance divine d’un homme (Pharaon) ou la naissance humaine d’un sauveur divin (Asclepios, le dieu grec de la médecine). Drewermann estime que là, plus que dans l’Ancien Testament, il faut chercher la source et le sens de ces récits, du merveilleux qui les entoure. En réintériorisant les symboles et les mythes de la naissance de l’homme-Dieu, les  » archétypes  » universels des naissances extraordinaires, l’homme ordinaire peut redevenir lui-même et réconcilier en lui-même la raison et le sentiment, le conscient et l’inconscient, l’enfant qu’il demeure dans l’adulte qu’il est devenu, le divin et l’humain qui sont présents en tout fils de Dieu.10

  1. L’importance de la « Pensée Magique »11

C’est une forme de pensée qui s’attribue la puissance de provoquer l’accomplissement de désirs, l’empêchement d’événements ou la résolution de problèmes sans intervention matérielle. C’est aussi une forme d’expression prisée par les hommes politiques12 et les chefs religieux toutes tendances confondues et de tous les temps.

La pensée magique illustre une réalité comme support d’un projet ou d’une politique, d’une société idéale en dehors des contingences terrestres.

C’est le mode d’expression favori de la presse people, GALA, PARIS-MATCH, Point de Vues-Images du Monde vous font rêver de princesses, d’actrices et d’acteurs à qui vous souhaitez ressembler et qui vous poussent à croire que c’est donc possible : La Télé-réalité est votre référence, la religiosité est l’offre historiquement la plus ancienne .

Si l’abus de « la pensée magique » est critiquable voir condamnable quand elle devient escroquerie, elle n’en reste pas moins indispensable en publicité. En rhétorique elle sert pour faire découvrir un processus intellectuel qui vous permettra d’évoluer dans votre approche du monde, de la société ou de votre avenir. Car c’est en passant au tamis de la critique votre mode de pensée que vous déterminerez ce qui ressort de la « Pensée Magique » ou de la réalité qui est à votre portée, même idéalement.

  1. Du bon usage de la « Pensée Magique »

L’idée même de « la résurrection des morts » est une mise en œuvre de « la pensée magique » nécessaire à la communication du message, comme le souligne l’apôtre Paul dans sa lettre aux Corinthiens (15)

Bref, que ce soit moi, que ce soit eux, voilà ce que nous proclamons et voilà ce que vous avez cru. 12 Si l’on proclame que Christ est ressuscité des morts, comment certains d’entre vous disent-ils qu’il n’y a pas de résurrection des morts ?

La critique de la pensée magique est évoquée ici par Paul lui même :

13 S’il n’y a pas de résurrection des morts, Christ non plus n’est pas ressuscité, 14 et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est vide, et vide aussi votre foi. 15 Il se trouve même que nous sommes de faux témoins de Dieu, car nous avons porté un contre-témoignage en affirmant que Dieu a ressuscité le Christ alors qu’il ne l’a pas ressuscité, s’il est vrai que les morts ne ressuscitent pas. 16 Si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n’est pas ressuscité. 17 Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est illusoire, vous êtes encore dans vos péchés. 18 Dès lors, même ceux qui sont morts en Christ sont perdus. 19 Si nous avons mis notre espérance en Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. 20 Mais non ; Christ est ressuscité des morts, prémices de ceux qui sont morts.

3 Ils partagent un repas avec son rituel qui leur « ouvre l’esprit ».

Les pèlerins d’Emmaüs sont un bon exemple pédagogique13 :

Il s’agit donc de prendre argument de la résurrection, et d’en donner des exemples vécus par les premiers adhérents au « Royaume de Dieu » pour que les paraboles, les récits de miracles deviennent acceptables, pour les auditeurs de toutes les époques, voir crédibles, donc utiles pour la communication du message.

  1. Ils expriment leur perplexité après les événements de la crucifixion.
  2. Ils rencontrent une personne qui éclaire la situation en expliquant « les Écritures » en fait en leur montrant que défendre un idéal est risqué.

4 Ils en concluent qu’ils ont partagé un moment / le repas eucharistique avec le « ressuscité ». Et ils vont partager la nouvelle plus loin.

Le message d’Emmaüs. C’est que, certainement, vous allez courir des risques en défendant les mêmes idées que Jésus de Nazareth, mais cela vaut la peine, puisque la vie vous permet d’essayer …

De même la 2e « pêche Miraculeuse » ou « Pique-nique au bord de l’eau »14 n’atteste pas le miracle de la résurrection, mais insiste sur la nécessité de collaborer avec tous les groupes de fidèles, malgré leurs approches différentes, puisqu’ils s’accordent au moins sur l’idée que le message (du ressuscité) reste pertinent.

  1. Ils ne l’ont pas reconnu !

L’intérêt de la lecture actuelle des récits de la résurrection, c’est qu’elle nous permet de comprendre que « la Pensée Magique » était utilisée avec ses limites à l’intérieur même du récit : Les apparitions de Jésus ressuscité le présente pratiquement toujours comme inconnu des témoins, alors qu’ils ont vécu avec lui des mois, voir des années.

Les contemporains des auteurs de notre second testament ne sont pas plus candides que nous : L’idée même de « vie après la mort » est hautement hypothétique. La résurrection des corps est un concept qui renvoie à une « autre réalité » : Le « ciel »,l’ « Au-delà », le « séjour des morts », l’ « Hadès » de la mythologie. Ce ne peut être une « réalité humainement vérifiable ». Mais c’est une référence qui est comprise dans la catégorie de « la Pensée Magique », autrement exprimée comme « Le mystère de la foi ». Et donc si vous y adhérez, vous écoutez le récit de « résurrection » (Medium) en y cherchant le sens du « message ».

Prenons par exemple le récit de l’apparition dans la « Chambre Haute, toutes portes fermées »15 précise le récit. Une situation hautement improbable d’apparition d’un hologramme pas encore inventé. Il s’agit bien cependant des interactions entre Thomas, le sceptique, et ses amis, reprenant le cours de leur « mission » dans de nouvelles conditions. Il s’agit bien de « toucher » cette nouvelle réalité : Les disciples sont maintenant « les Porteurs du Christ » en intégrant ce qui fait leur souffrance, la mort de Jésus, une blessure qu’ils portent tous, et l’espoir que tout n’est pas perdu, puisqu’ils (s)ont « le medium/message » du récit.

Dans ce cas, le merveilleux de l’apparition, ne doit pas être majoré comme l’événement extraordinaire et « pointe du texte ». C’est ce qui permet pourtant de le faire entendre par la plupart des auditeurs : Ce qu’ils proposent est ce que le « Fils de Dieu » a offert comme alternative aux règles culpabilisantes des religions en cours.

Ils sont ceux qui ont « perçu » la présence de Jésus de Nazareth dans la réalité de leur expérience,16 depuis la crucifixion… cette dernière ne relevant pas seulement de « la Pensée Magique » bien entendu. Donc ils sont légitimés dans leurs mission : La plupart d’entre -eux seront les premiers « évêques », Missionnaires « consacrés », promoteurs de ce qu’ils ont « vu ». Paul lui même s’en justifiera après sa rencontre désarçonnante avec Jésus sur le « Chemin de Damas »17.

5 Les limites de l’idée de « Résurrection » comme « Pensée Magique »

Nous avons vu plus haut que les lieux de résidence des ressuscité sont dans le meilleur des cas « de verts pâturages » , de moelleux nuages célestes, avec une sonorisation angélique. Si vous n’êtes pas conformes pour y accéder, on peut vous y aider : en vous accordant l’absolution de ce qui vous empêcherait d’y arriver. Il y a aussi des officines qui vous offriront un ticket d’entrée moyennant financement d’une institution antichambre, quand ce n’est pas en payant directement le délégué religieux autoproclamé ou élu de service, le prophète, ou le gourou chrétien ou New Age, « la Pensée Magique » a toujours un bon rendement pour ceux qui savent s’en servir …

Mais le salut est gratuit… il est bon de s’en souvenir.18

Quand un « home riche demande à Jésus ce qu’il doit faire pour avoir la « vie éternelle », alors qu’il a l’impression d’avoir fait tout ce que la religion exige, Jésus lui recommande de vendre tous ses biens et de les donner aux pauvres.19..

Encore une remarque à propos de l’encouragement a « avoir Jésus dans son cœur »,

C’est une expression largement utilisée dans les églises évangéliques et le mouvement charismatique20. Elle est le plus souvent comprise comme un gage de salut personnel. Si cela implique d’  « aimer Dieu et son prochain comme soi-même », cela n’empêche pas de considérer ceux qui n’ont pas «  Jésus dans leur cœur » comme des gens peu ou pas fréquentables, ce qui est assez loin de la « Bonne Nouvelle ». C’est un exemple de « Pensée Magique » peu encourageante pour la pédagogie, qui implique alors une forme de culpabilité pour celui qui est considéré comme ayant « le cœur comme une belle pomme à l’extérieur, mais cœur pourri à l’intérieur »21

Après, vous faites comme vous le sentez : l’important est que vous ne soyez plus inquiet, que vous soyez libre et que vous vous sentiez aimé de Dieu donc re-suscités C’est l’essentiel de la résurrection vécue « avec le ressuscité. »

Le 14 août 2019

Voir aussi : « Jésus, après la mise au tombeau »

.

Publié le 21 08 19

1Herbert Marshall McLuhan 1911-1980, canadien. Professeur de Littérature Anglaise et théoricien de la communication, il est un des fondateurs des études contemporaines sur les .médias. Exemple : l’Iphone est le média qui vous fait acheter la technologie qui vise à enrichir ses producteurs.

2L’apologétique consiste à défendre de façon cohérente une position. Le terme vient du grec apologia (ἀπολογία), qui signifie « justification, défense (contre une attaque) » en particulier en théologie. Il découle d’un parti pris dogmatique ou culturel qui vise à justifier une question de foi.

3L’aréopage à Athènes, le Sénat à Rome.

4Actes 17:16-34

5Approuver, confirmer, légitimer, officialiser.

6Samuel désigne David pour succéder à Saül défaillant.(Livre de Samuel)

7Mt 3:17, Mc 9:7 à la Transfiguration, = Mt 17:5

8Mt 16:13-20 « Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant » une affirmation ien plus tardive que l’événement évoqué.

9id. Mt 16:13-23. Ce qui attestera l’idée que Jésus est l’initiateur de l’Eglise …

10 De la naissance des dieux à la naissance du Christ Ed Seuil 1992
http://www.seuil.com/ouvrage/de-la-naissance-des-dieux-a-la-naissance-du-christ-eugen-drewermann/9782020331302

11 Ce type de pensée se manifeste principalement au cours de l’enfance et est, à l’âge adulte, appréhendé par la médecine comme un symptôme d’immaturité ou de déséquilibre psychologique. La pensée magique est souvent associée au mysticisme et au courant du New Age

12 Notablement Boris Johnson et le Brexit, Donald Trump et l’Amérique, Jaïre Bolsonaro et le Brésil idéal, Mélanchon et les lendemains qui chantent ou Blocher et une Suisse sans étrangers et sans Europe.

13Luc 24 :18-35.

14Jean 21:1-25

15Jean 20:26 les disciples étaient à nouveau réunis dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, toutes portes verrouillées, il se tint au milieu d’eux et leur dit : « La paix soit avec vous. »

16 29 Jésus dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru. »

17Actes 9:1-30

18 Romains 3.23-26 : Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu; Afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus.

19 Mt 19 :16-26  Un homme s’approcha et dit à Jésus: «[Bon] Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle?»

20 Quand Jésus dit de lui-même « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14, 6), Il ne dit pas qu’Il indique le bon chemin, qu’Il proclame la vérité et qu’Il donne accès à la vie. Non, il faut prendre la citation au pied de la lettre : Il EST vraiment le chemin : c’est la conformité au Christ dans chacune de nos pensées et de nos actions qui doit guider notre vie. Il EST la vérité. Ce n’est pas un discours qui indique la vérité, c’est sa personne elle-même, ce qui inclut, là aussi, son attitude, ses actes et ses paroles. Et Il est Dieu Créateur, la vie elle-même. Avant la vie, un Dieu vivant était là et le sera même après la fin de l’univers. https://www.reponses-catholiques.fr/rencontrer-jesus/

21Message des responsables de l’enseignement religieux « évangéliques » invités amicalement dans la Paroisse de Lancy Sud en 1980.